Les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains seront un moment historique pour l’avenir du pays. Notre pays est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire. Nous sommes, plus brutalement que prévu, à la croisée des chemins.

Au final, après l’échec du Président Macron et de son mouvement, échec qu’il tente de faire disparaître dans un chaos politique sans précédent, il y aura un choix simple à faire : l’extrême-droite ou le nouveau front populaire.

Tout autre question sur la qualité des candidats, les propos et les manières de l’un ou l’autre, les doutes sur tel ou tel point du programme, est parfaitement secondaire. On ne peut mettre les la gauche unie dans le nouveau front populaire et l’extrême-droite sur un pied d’égalité. Ce serait une erreur historique et une faute morale. Il en va de la survie de notre modèle républicain, de ses promesses d’égalité, de fraternité, de liberté, aujourd’hui deja bien malmenées.

J’apporte mon soutien total aux candidat-e-s gardois-es du Nouveau Front Populaire : à Katy Guyot dans la deuxième circonscription, à mon amie et camarade Sabine Oromi dans la troisième, à Arnaud Bord dans la quatrième, à Michel Sala, notre député sortant de la 5ème. Et bien sûr à Charles Menard et Nicolas Cadène dans les première et sixième circonscription qui concernent plus particulièrement la ville de Nimes, à laquelle je suis si attaché, jusqu’à l’Uzège et le Beaucairois.

Je lance un appel aux citoyen-ne-s de tout le département : faites du nouveau front populaire votre affaire, votre bien commun!

Les rassemblements de la semaine dernière, les imposantes manifestations à l’appel de l’intersyndicale à Nimes, Alès et partout en France samedi, la mobilisation de la jeunesse et des forces vives du pays, me confirment dans l’idée et l’espoir qu’il est possible de battre l’extrême droite et de déjouer les calculs cyniques de Macron.

Nous pouvons créer un sursaut et un espoir sur un programme de rupture répondant aux aspirations populaires, aux immense défis qui sont devant nous, pour ouvrir une nouvelle ère de progrès social et écologique, pour contrer les idées racistes et xénophobes, pour s’attaquer à toutes les discriminations, pour bâtir les relations internationales sur des bases de coopération et d’intérêt mutuel.

C’est le sens des propositions des candidat-e-s du Nouveau Front Populaire, adoptées par toutes les forces de gauche et progressistes, qui présentent des candidatures communes dans les 577 circonscriptions du pays et bien sûr dans les 6 du département du Gard.

Nous pouvons gagner les 30 juin et 7 juillet.

Pour gagner, il est nécessaire que cette campagne éclair qui commence officiellement lundi soit notre affaire à toutes et tous.

Citoyens, élu-e-s, responsables ou militants politiques, syndicaux, associatifs, acteurs culturels et sportifs, étudiants, universitaires, scientifiques, salariés, privés d’emplois, précaires, retraités, cette campagne est la nôtre, nous devons tous nous en mêler : discutons des propositions du Nouveau Front Populaire autour de nous, auprès de nos proches, nos collègues, nos amis. Nous avons tous besoin les uns des autres! C’est ainsi que nous gagnerons!

Le nouveau Front Populaire existe, nous sommes toutes et tous rassemblés, unis. C’est un immense espoir que, comme vous, je suis déterminé à faire vivre dans la durée, dans chaque lutte quotidienne, pour chaque échéance électorale. Mais là tout de suite, les 30 juin et 7 juillet, votons et faisons voter pour les candidat-e-s du Nouveau Front Populaire!

Nous pouvons et allons gagner !