Je me prépare à partir pour le stade des Costières. Avec un peu de vague à l’âme, c’est la dernière du Nîmes Olympique dans cette enceinte.
Une page du club et de son histoire se tourne. Cette page je l’ai vécue, j’ai même vécu une part de la page précédente, les toutes dernières années du stade Jean Bouin. Mais les Costières, j’y ai grandi. J’y ai même joué, une fois, en poussin, avec le SC Castanet contre….Le Nîmes olympique!
J’ai fréquenté les tribunes dans les moments de gloire, au pesage lors d’une certaine demie-finale de coupe de France, ou en tribune sud, en Ligue 1 récemment. J’étais là aussi dans les moments de disette , en L2 ou National, quand on pouvait, dans le froid, se parler d’un côté à l’autre des tribunes, pour oublier les courants d’air que l’on n’avait de cesse de sentir, comme le disait Eric Cantona. Ce stade, j’ai appris à l’aimer. Je tiens à lui dire au revoir. Je n’ai pas envie à 2 heures du coup d’envoi de polémiquer sur le projet de futur stade, provisoire ou définitif, même si je n’en pense pas moins…
Mon envie est que le football reste un sport populaire, porteur de valeurs d’émulation et de respect de l’autre, dégagé des logiques financières qui l’étouffent aujourd’hui. Ce fut toujours le sens de ma présence en tribune, et de mon action.
Je continue d’espérer en l’avenir du Nîmes Olympique. Aux Costières comme ailleurs. Mais l’important aujourd’hui, pour ce baisser de rideau, est de gagner, le club a besoin de points.
Et le plaisir sera de retrouver du monde en tribune, de l’ambiance, des amis. 
Alors allez Nimes!
Mais quoiqu’il arrive, au revoir les Costières, et merci.