Poste Gambetta : Une victoire citoyenne
Grace à la mobilisation des habitantes et habitants du quartier et au-delà, la Poste renonce au projet de fermeture de son bureau situé au 51 boulevard Gambetta. Cette victoire n’aurait été possible sans la mobilisation des salariés de La Poste, sans la mobilisation du comité de quartier, sans la mobilisation des organisations de gauche et de leurs élu.es qui ont porté la voix et la colère des habitantes et habitants.
Cette victoire importante pour les nîmois démontre notre capacité à défendre les services publics dans la ville, et la place essentielle des lieux de proximité dans la cité. Ensemble, nous resterons vigilants pour que l’ensemble des activités du bureau de Poste Gambetta soit préservé, et qu’aucun autre bureau de Poste de la ville ne soit mis en danger à l’avenir.
Le jeudi 23 février, La Gazette de Nîmes annonçait la fermeture du bureau. La municipalité, par la voix du 1er adjoint au Maire déclarait : « Vu la situation géographique et la taille de ce local, la ville est obligée d’être vigilante sur sa destination. Nous allons surveiller ça de près. » Un mois plus tard, le jeudi 23 mars, lors de la réunion du comité de quartier Gambetta, le 1er adjoint au Maire de Nîmes déclare que la Poste était une entreprise privée, et que la ville ne pouvait pas intervenir. Alors que le maire de Nîmes écrit « Je suis heureux de voir que mon combat a pu porter ses fruits. », il est bon de rappeler que la victoire est avant tout celle des habitantes et habitants.
Le succès de cette mobilisation est symbolisé par les milliers de signatures recueillies en quelques semaines, grâce aux pétitions mises à la disposition de toutes et tous par les différents collectifs engagés dans cette bataille. Le 3 avril, un cortège s’élançait du boulevard Gambetta pour rejoindre la mairie où se tenait le conseil municipal. Le vœu déposé par le groupe Nîmes Citoyenne À Gauche exigeant le maintien était alors voté à l’unanimité.
La colère des habitantes et habitants du quartier Gambetta a été entendue.