Je veux d’abord exprimer tout mon soutien et toute ma solidarité aux habitants du quartier du Chemin Bas d’Avignon, aux structures scolaires et d’accueil d’enfants, j’exprime tout mon soutien suite aux tirs survenus à proximité de l’école jeudi 8 février.
J’exprime toute ma solidarité à la communauté éducative de l’école Georges Bruguier, suite à ces actes d’une extrême gravité survenus cette semaine. Les enseignants doivent être écoutés, entendus et soutenus par l’institution et les pouvoirs publics.
Il n’est pas admissible que les habitants de notre ville soient confrontés à la violence nées des trafics de drogue. On ne peut s’habituer à une telle situation. L’urgence est à la sécurisation du quartier, des abords des équipements publics, des écoles, immédiatement. Il faut pour cela la présence renforcée de forces de police.
La réponse sécuritaire ne suffira pas. Il nous faut agir, dans le temps long, pour lutter contre les trafics et les situations qui les favorisent, en donnant tous les moyens nécessaires aux actrices et acteurs du quartier qui œuvrent avec les habitants.
A l’échelle nationale comme à l’échelle locale, il faut agir pour garantir le droit à la tranquillité et pour la justice sociale et l’égalité républicaine dont les habitants des quartiers populaires sont privés depuis trop longtemps.