Mesdames et Messieurs,
Chers amis, Chers camarades,
Je suis heureux de vous présenter mes vœux, ceux de la fédération du Gard du PCF, en cette ville d’Alès « capitale des Cévennes », dont l’histoire de résistances, de luttes et de conquêtes, des camisards aux maquisards, jusqu’aux mineurs de Ladrecht et du bassin minier, a pétri les âmes et les cœurs, a forgé la conscience que rien, jamais, n’est fatal, que « rien n’est acquis à l’homme» en dehors de la mobilisation pour faire valoir ses droits!
Alors comme nous sommes toutes et tous des « reboussiers », en présentant à chacune et chacun d’entre vous mes meilleurs vœux de bonheur, d’épanouissement personnel pour vous et vos proches, je voudrais vous dire ma détermination, celle des communistes gardois et, je n’en doute pas, la vôtre, à mettre délibérément au chantier de la nouvelle année 2023 l’ambition d’une nouvelle ère de progrès social et de paix pour chaque être humain.
Il est temps de mettre cette question à l’ordre du jour de l’humanité.
Il est temps de dire avec Louis Aragon, qui nous a quittés il y a 40 ans :
« c’est drôle, la route n’est plus du tout la même, avec le soleil».
C’est le vœu que je forme avec vous pour cette nouvelle année.
Il est temps… quand la guerre, depuis un an bientôt, ravage le continent européen en Ukraine, du fait de l’ambition meurtrière et nationaliste de Poutine; il est temps quand les droits des peuples sont bafoués, en Palestine, en Turquie, au Kurdistan, en Ethiopie, au Yémen et dans tant d’autres endroits dans le monde, il est temps quand s’abat sur les femmes et le peuple iranien, une répression sauvage et obscurantiste, il est temps quand les difficultés du quotidien accablent le plus grand nombre, il est temps quand la planète brûle et que rien n’est fait pour prendre à bras le corps la révolution écologique qu’appelle la survie de la planète et de l’espèce humaine, il est temps quand l’extrême droite, en France, en Europe et dans le monde, entend imposer ses vues nationalistes, racistes et xénophobes.
Ce monde-là nous ne l’acceptons pas. Toujours pas.
Alors, ensemble, formons le vœu du droit au progrès pour chaque être humain, le droit de vivre dignement, le droit au progrès social, écologique, féministe pour toutes et tous, dans notre pays, la France, comme sur toute la planète, le droit d’avancer, tous et chacun, dans la solidarité.
C’est le sens de notre combat et c’est pour cela que nous manifestions le 19 janvier pour exiger le retrait de la réforme des retraites : 20 000 à Nîmes, 10 000 ici à Alès, 3000 à Bagnols, 300 au Vigan, 2 millions en France !
Un grand débat contradictoire a animé les participant-e-s… : quand avons-nous connu une mobilisation comparable : 2019, 2010, 2002, 1995 1968 ?
Mardi 31 Janvier, les choses seront plus simples, le constat encore plus limpide, la mémoire plus fraîche, et nous dirons : « incroyable, nous sommes plus nombreux qu’il y a 10 jours ! »
C’est le premier appel que je lance : tous en Grève et tous en manif le 31 Janvier !
Tous en Grève et tous en manif aux dates que décideront ensuite les organisations syndicales ! Et soyons nombreux dans les 2 meetings départementaux décidés par les forces de gauche qui ont constitué l’espace de rassemblement qu’est la NUPES. Ici même à Alès, le 3 février, puis à Nîmes le 10.
A écouter les ministres et autres députés macronistes les Français n’auraient pas compris. Il faudrait… mieux expliquer, faire preuve de davantage de pédagogie. Et Jupiter de prendre des postures à la Louis XIV, qui expliquait aux huguenots défendant leur liberté de conscience qu’il ne voulait que leur bien ! N’a-t-il pas osé dire depuis Barcelone que les « irresponsables, les « obstinés » ou « fanatiques » aurait dit Louis XIV, n’auraient pas le dernier mot » ?
Et s’il n’a plus à sa disposition, fort heureusement, les galères et la roue, il a le 49-3, et un débat qu’il entend plier en 20 jours au parlement !
Que votre majesté, Mr Macron, soit cependant convaincu d’une chose :
« nous ne serons jamais les nouveaux convertis de votre réforme des retraites!»
Non, nous n’acceptons pas de passer le plus vite possible « du chagrin au tombeau! »
Oui, nous disons qu’il est possible de mettre en place une autre réforme qui garantisse à chacun-e- la retraite dès 60 ans, avec une pension qui permette de vivre dignement. Et nous allons le démontrer projet contre projet, dans une grande campagne politique.
Inutile d’user votre salive pour nous asséner de fausses évidences (« on vit plus longtemps, il faut donc travailler plus longtemps»), pour nous saupoudrer de bonnes intentions dont nous savons que l’enfer en est pavé («nous voulons sauver le système par répétition»)!
Quant à vos illusoires dosettes et mesurettes sociales pour accompagner le bol de Ciguë, nous savons de quoi il retourne : votre breuvage amer, vous n’arriverez pas à nous le faire avaler ! Buvez-le donc le premier !
Le sens profond de la réforme Macron-Borne nous le connaissons : imposer de façon durable et si possible définitive un monde où, de carrière hachée en travail précaire, l’être humain se verra contraint de livrer l’essentiel de son existence au bon vouloir du capital, se résignera à voir reculer sans cesse le moment où il pourra bénéficier d’une retraite à taux plein, elle-même dégradée. La retraite préfigure ce qu’ils détestent : la possibilité d’un temps de vie libéré du marché du travail et duquel ils ne peuvent tirer presque aucun profit.
C’est une «dé-civilisation» où l’on passe directement du travail contraint et aliéné au troisième âge.
Nous faisons nous, au contraire, le choix de la civilisation et disons, avec le fondateur de la sécurité sociale, Ambroise Croizat, que « la retraite ne doit plus être l’antichambre de la mort » mais le début d’une troisième vie où chacun pourra choisir librement son activité, pour s’épanouir, continuer d’apprendre, transmettre savoir et expérience à ses proches ou à la société toute entière.
A travers l’âge légal de la retraite, c’est l’ensemble du rapport au travail, du sens du travail, qui est sur la table. L’homme, si on les écoute serait condamné à passer de la souffrance du travail contraint à une retraite tardive et atrophiée. Nous agissons au contraire pour un autre destin humain : celui d’une aventure librement choisie par chacun-e dans la solidarité bien organisée de tous.
Pas pour demain ou après-demain, mais aujourd’hui, dans chacune de nos luttes du quotidien, pour les retraites, les salaires, la répartition des richesses, l’égalité femmes-hommes, la démilitarisation des relations internationales, l’accueil digne et humain de tous les migrants ! Chacun est libre de nommer ce combat du nom qu’il veut. Nous, nous le nommons «communiste » !
Certains diront, belle utopie, mais utopie quand même.
Et il est vrai que les temps politiques sont mauvais ! Mais si les temps sont mauvais, l’époque, elle, nous appelle à cela. Elle nous appelle à engager sur chaque sujet, social, climatique, humain, démocratique, une profonde révolution, une sortie déterminée des logiques de prédation, de domination, et d’aliénation.
Il s’agit de passer de la préhistoire à une ère nouvelle pour l’humanité toute entière.
Le capitalisme a plus de 200 ans. Là, pour le coup, il est urgent qu’il parte à la retraite !
Nous vivons en effet l’époque où les révolutions techniques, scientifiques, démographiques, numériques offrent des possibilités inégalées d’épanouissement de toutes les capacités humaines : vivre dignement de son travail et dans son travail, se loger décemment, vivre en bonne santé, faire des projets d’avenir, en décider librement, se former, se cultiver, changer de métier, d’activité, créer, participer à la vie de la cité…
Le 21ème siècle est bien celui qui posera comme jamais à la planète tout entière la question de la modification en profondeur des rapports sociaux.
C’est cette question que Gwymplaine, le personnage du roman de Victor Hugo « l’Homme qui rit », posait déjà en ces termes à la Chambre des Lords d’Angleterre :
« Milords, vous êtes en haut. Vous avez le pouvoir, l’opulence, la joie, le soleil immobile à votre zénith, l’autorité sans borne, la jouissance sans partage, l’immense oubli des autres. Mais il y a, au-dessous de vous, quelque chose. Au-dessus peut-être. Milords, je viens vous apprendre une nouvelle. Le genre humain existe. »
C’est cette existence du genre humain qui, quelque part, a été rappelé à Macron le 19 janvier dernier.
Alors, nous qui sommes du monde du travail abîmé par la crise et les accidents de la vie, comme l’était le visage de Gwymplaine par la marchandisation du corps humain, nous renouvelons le pari de l’anticipation, de la modernité qui fut celui du manifeste de Marx et Engels. Et contre ceux qui voudraient habiller de modernisme le maintien et l’extension des privilèges, nous choisissons le parti de la démocratie, c’est-à- dire du pouvoir partagé de tous, le parti du « nouveau monde » qui pousse, émerge, pour en libérer toutes les potentialités et entrer dans une période nouvelle de véritables progrès sociaux.
Mais comment allez-vous faire, interrogent légitimement certains ?
S’attaquer à la prédation de la finance, réinvestir dans le développement des capacités humaines, reconquérir le pouvoir de décider dans l’entreprise et dans la cité, voilà comment nous voulons agir concrètement pour transformer le monde !
En mettant sur la table toutes les questions que le pouvoir et les possédants refusent de poser !
Ce ne sont peut-être pas leurs questions, mais ce sont nos réponses !
En préparant ce discours, en lisant ces dernières semaines, en approfondissant la réflexion à l’occasion de notre 39ème congrès qui arrive, de plus en plus je me pose cette question à propos des capitalistes, des rentiers du CAC 40 et de leurs commis au gouvernement :
Que veulent-ils de plus ?
Comme le souligne ce proverbe indien désormais célèbre : « Lorsque l’homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d’eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l’argent n’est pas comestible »
On pourrait ajouter : lorsque la loi du marché aura anéanti la dernière infirmière, le dernier médecin, délocalisé la dernière industrie, épuisé le dernier enseignant, essoré le dernier ouvrier, cadre ou employé, se rendront-ils compte alors, que sans nous rien ne tourne ? Que sans travailleur il n’y a pas de richesse ?
Alors, que veulent-ils de plus ? Quel est l’objectif, le projet ? Rien. A part faire de l’argent. Accumuler. Toujours plus. Plus que son voisin, son concurrent. Être compétitif.
Un système fou, en roue libre, qui court comme un poulet sans tête.
Nous assistons à une hyper concentration du capital jamais vue.
Pourtant, Ils n’en ont jamais assez.
Rendez-vous compte, rien que sur les deux dernières années, les milliardaires français ont engrangé 236 milliards supplémentaires.
On pourrait avec cette somme, quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.e.
En un an de crise sanitaire, les milliardaires français se sont enrichis de + 67%.
D’après Openlux (enquête du Monde), 15 000 français, les plus riches, Hermès, Mulliez, Arnault, cachent leurs millions au Luxembourg, 100 milliards en tout, l’équivalent de 4 % de notre PIB.
C’est-à-dire qu’en France, 100 personnes détiennent autant d’argent à un instant T, que ce qu’1 million de smicards gagneront durant toute leur vie. Et il faudrait que ces mêmes smicards travaillent 2 ans de plus pour pérenniser un système des retraites évalué à 12 milliards ?
Alors je repose la question : que veulent-ils de plus ?
Sûrement vous dites-vous que je rappelle là des évidences, pour nous militants.
Mais je pense que nous ne saisissons pas assez ou en tout cas que nous ne mettons pas assez en avant l’accélération avec Macron, Borne, et Dussopt.
Tout ce qui faisait l’État social est dépecé, bradé, privatisé. Et tout s’effondre.
« Jouir sans entrave ». Macron a retourné, une fois encore, ce slogan de mai 68.
Cette poignée mondiale de capitalistes est dans une sorte d’euphorie de l’impunité, de la jouissance, dans un rapport orgiaque et gargantuesque au monde.
Pour jouir sans entrave, ils veulent un marché du travail sans entrave.
Alors puisque tel est l’Horizon qu’il nous promette, opposons-leur celui qui nous est commun
L’humanité, dans son ascension, doit se débarrasser enfin du boulet qui l’entrave, la freine, la fait basculer dans le vide : la prédation de la finance sur l’économie réelle, l’aggravation de toutes les dominations.
Tous les combats sont désormais d’actualité, sans hiérarchie, avec la même urgence.
C’est le sens des grands mouvements internationaux pour le climat et la biodiversité dont la jeunesse a pris la tête ces dernières années ; de la nouvelle vague féministe mondiale contre toutes les violences ; du refus d’un nombre grandissant de femmes, d’hommes et de nations des dominations impérialistes, racistes, néocoloniales ou de toute logique de blocs, dont nous vivons les conséquences chaque jour en Europe, comme partout dans le monde.
Ces combats nous sommes déterminés à les investir tous, à poser pour l’humanité l’horizon du communisme et de l’impératif écologique
La vie s’effondre, dans les airs, dans les mers, sur terre, et même sous terre, en une génération, 30% des oiseaux ont disparu, 80% des insectes volants, 70% des vertébrés, 90% des lombrics.
Les méga-feux n’incendient pas seulement au loin, la Californie, la Sibérie, l’Australie, mais ici en France et dans notre département l’été dernier.
Les scientifiques désavouent, chaque année, leurs propres prévisions, les noircissent toujours plus. 2022 a été en moyenne l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Il nous faut d’urgence changer de type de société.
Que veut-on produire ? Que ne veut-on plus produire ? Que doit-on produire ? Où veut-on produire ? À quel prix ? En travaillant combien d’heures ? Quel emploi est nuisible ? Lequel est utile ? Ces questions doivent être tranchées par les travailleurs, pas par le capital.
Ce que nous voulons, c’est un travail libéré de l’exploitation et de la division capitaliste.
Pour avancer dans ce sens, nous avons besoin d’une gauche et d’un PCF plus forts.
Nous devons nous mettre dans une recherche inlassable du rassemblement. Du rassemblement de toutes celles et ceux qui ont intérêt à ces transformations, c’est-à-dire l’immense majorité de l’Humanité.
Oui, nous croyons aussi au rassemblement de la gauche et ce rassemblement fait partie, depuis des décennies, de l’ADN des communistes gardois !
Nous y sommes attachés car nous savons que la gauche est une idée,un système de valeurs, une construction politique évolutive, une réponse politique, qui marque profondément dans les consciences notre histoire depuis la Révolution française. C’est toujours un repère fort attaché à des moments politiques importants.
Mais ce repère depuis quelques décennies est fortement ébranlé, fragilisé.
Un rayon de soleil a fait son apparition avec, pour les législatives de juin 2022, l’espace de rassemblement de la NUPES.
Cet espace a permis à la gauche de conserver ou de gagner un nombre important de députés à l’Assemblée nationale.
Et je salue, à cet égard, l’élection dans la 5ème circonscription du Gard, de Michel Sala.
Mais ces élections législatives nous ont fait mesurer aussi le chemin qui reste à parcourir.
Quand le Rassemblement National compte 89 députés, dont 4 dans le Gard, quand le racisme et la xénophobie sont aux portes du pouvoir, nous n’avons plus le temps de tergiverser. L’instabilité du gouvernement au Parlement, les mutations au sein de la droite symbolisées par l’élection d’Eric Ciotti à la tête des LR, constituent un terreau propice à l’extrême droite qui vise le prochain quinquennat.
On voit d’ailleurs à quel point dans les hautes sphères de la bourgeoisie, la solution de l’extrême droite comme recours, contre la mise en cause du système qui s’étend est envisagée avec sérieux.
Il faut donc, en urgence, ouvrir une alternative mobilisatrice à gauche, avec un seul objectif : être majoritaire dans le pays, le plus rapidement possible !
Nous voulons une gauche à l’écoute des angoisses, des colères et des espoirs.
Nous voulons une gauche qui porte un projet de progrès social, qui crée de nouvelles marges pour gagner de nouveaux droits et arrêter la spirale des perdants sociaux.
Nous voulons une gauche qui transforme le système politique, travaille à une 6eme république , rompe avec la présidentialisation de la vie politique.
Nous voulons une gauche démocratique et populaire qui se tourne vers les gens et construise avec eux.
Nous voulons une gauche qui agisse au plan local, national, européen et mondial, pour s’attaquer aux questions climatiques qui menacent la planète, qui mette enfin en œuvre l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines, qui mettent fin aux inégalités flagrantes.
Il y a des débats, des divergences, des approches différentes ? Oui, et tant mieux ! Débattons-en, mettons-les sur la place publique, avec nos concitoyens.
Il y en a entre formations de gauche. Et, ma foi, il y en a aussi à l’intérieur de chaque formation de gauche. C’est aussi le cas au Parti Communiste, dont les adhérent-e-s votent en ce moment même pour choisir le texte de base commune pour leur congrès d’Avril. Tous ces débats menons les dans le respect et la volonté de construire du commun.
Avec le souci constant de travailler à toutes les convergences possibles.
Appuyons-nous sur toutes les expériences de rassemblement en cours, sur nos combats communs, sur tout ce que nos élu-e-s, dans toutes les collectivités, qu’ils soient dans des majorités ou dans l’opposition, font avancer.
Nous vivons un temps où chaque réalisation du quotidien, l’ouverture d’une ligne de trains le long du Rhône ou d’une maison de santé à la grand Combe, est un point d’appui pour faire grandir un nouveau projet social, humain et démocratique.
Alors puisque nous sommes en période de vœux permettez-moi de présenter mes vœux les plus chaleureux aux élu-e-s et à mes amis de Nîmes Citoyenne à Gauche, du printemps alésien.
Mes vœux les plus chaleureux à mes collègues et camarades du groupe communiste au Conseil départemental du Gard, présidé par mon ami Christian Bastid qui, au sein de la majorité départementale, jouent un rôle incontournable pour faire avancer chaque dossier.
Mes vœux les plus chaleureux au élu-e-s communistes de la région Occitanie et plus particulièrement à mon ami Jean-Luc Gibelin qui contribue chaque jour à faire de notre région un repère national de la politique des mobilités, par son impact écologique, son attractivité sociale, sa politique tarifaire. Merci Jean Luc pour ta ténacité, grâce à ton action et à celle de la majorité régionale à laquelle tu participes, nous ne sommes plus « assignés à résidence » !
Mes vœux les plus chaleureux à tous les élu-e-s communistes de nos communes gardoises, aux maires communistes qui, avec leurs majorités municipales agissent quotidiennement dans l’intérêt général. Mes meilleurs vœux Bernard, maire de Domessargues et président de l’association départementale des élus communistes et Républicains, mes meilleurs vœux Edouard, maire de Barjac, Sylvain, maire de Cendras, Christian maire de la Vernarède, Michel maire du Martinet, Alain, maire des Mages, Ghislain maire de Rousson, Serge maire de St Julien, Claude maire de St Martin de Valgalgues, Jacques maire de Sauveterre, Bernard, maire de Vallabrix…. Mes meilleurs vœux à vous tous et à vos équipes. (Mairies solidaires)
Mes meilleurs vœux enfin Patrick.
Mala, comme on t’appelle souvent avec affection, je vais te faire une confidence : tu es l’un des rares qui nous fait douter de l’idée de la retraite à 60 ans !
Mais nous savons que cette retraite va être très relative, et que les habitants de la Grand Combe comme ceux du département du Gard peuvent toujours compter sur ton investissement, ta disponibilité, ton sens du bien commun, qualités dont tu as fait preuve dans tous tes mandats, locaux, départementaux, régionaux, comme à l’Assemblée nationale !
Tu fus au service des habitants de cette cité cévenole et minière pendant plus de 30 ans. Tu as su l’ouvrir vers l’avenir en respectant son histoire ouvrière.
Nous fûmes nombreux à mesurer, lors de tes derniers vœux de maire le 13 janvier dernier, combien la population de la Grand Combe était attachée à toi, et aux réalisations que ton équipe municipale a concrétisées.
Merci Patrick pour ton action communiste auprès des Grands-Combiens!
Et tous mes vœux de bonheur et de réussite à Laurence Baldit à qui tu as passé le relais !
Pour finir, meilleurs vœux à tous les communistes du département qui travaillent chaque jour à un monde plus juste, qui ne ménagent pas leurs efforts militants. Je leur souhaite beaucoup de forces et de courage pour cette année (je pense notamment à la préparation de nos fêtes). Merci beaucoup pour tout, bon vent à tous.
Chers amis, chers camarades,
Les combats qui sont devant nous sont des combats sociaux, écologiques, économiques, démocratique… Mais chacun d’entre eux est aussi un combat pour les valeurs, les valeurs d’humanité.
En vous renouvelant mes vœux pour l’année 2023 vous me permettrez de conclure par cette suite du discours du Gwymplaine aux lords anglais, que j’évoquais tout à l’heure : « Je suis celui qui vient des profondeurs. Milords, vous êtes les grands et les riches. C’est périlleux. Vous profitez de la nuit. Mais prenez garde, il y a une grande puissance, l’aurore. L’aube ne peut être vaincue. Elle arrivera. Elle arrive. Elle a en elle le jet du jour irrésistible. Et qui empêchera cette fronde de jeter le soleil dans le ciel ? Le soleil, c’est le droit. Vous, vous êtes le privilège ».
Alors chers amis et camarades, ensemble, jetons le soleil dans le ciel !
Vous verrez, «la route n’est plus du tout la même, avec le soleil ! »
Je vous remercie.
Merci pour ce très beau discours, d’une très haute et profonde teneur humaine et communiste.