Nîmes a perdu 3000 habitants entre 2014 et 2020

La dernière étude de l’INSEE nous renseigne sur le dynamisme démographique de la région, du département, des agglomérations et des villes gardoises entre 2014 et 2020.

Alors que la région Occitanie et le département gagnent des habitants en raison de l’arrivée de nouveaux venus, l’agglomération nîmoise ne gagne pas d’habitants supplémentaires. La ville de Nîmes perd notamment 3000 habitants entre 2014 et 2020. Il y a plus de départs que d’arrivées, que le solde naturel (naissances – décès) ne compense pas…

Pour l’Insee « l’attractivité [de Nîmes] recule fortement ». Pour une ville et une agglomération qui ont construit toute leur politique sur cette notion, c’est très décevant…

Si le dynamisme démographique n’est pas un but en soi, les recettes utilisées depuis de nombreuses années pour développer la ville ne semblent pas convaincre.

Une politique du tout-tourisme et la promotion immobilière spéculative ne favorisent ni la création suffisante d’emplois, ni la qualité de vie pour tous. Il est nécessaire de changer de politique pour permettre aux habitants de la ville de vivre et de s’épanouir ici.

Communiqué des élus du groupe Nîmes Citoyenne À Gauche au conseil municipal

Vincent Bouget, Jo Menut, Corinne Giacometti, Bruno Ferrier, Sylvette Fayet, Christian Bastid, Marianne Bernède, Pierre-Edouard Détrez

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