La Commission Nationale d’Amenagement Commercial vient de rendre un nouvel avis défavorable concernant le projet stade/quartier de la société NEMAU et de son président Rani Assaf. Le projet tel que prévu serait de nature à porter atteinte au commerce de proximité nimois. Aucune réponse n’a été apportée par le porteur de projet depuis le premier avis émis en début d’année.
Cette décision est une décision de bon sens. C’est d’ailleurs ce qu’un certain nombre de personnes disaient il y a deux ans lors de la concertation organisée. L’association des commerçants du centre-ville et les élus d’opposition que nous sommes. A l’époque Rani Assaf, le maire et son 1er adjoint soutenaient main dans la main le projet en se montrant très agressifs vis à vis de ceux qui apportaient des critiques. Et j’invite chacun à retrouver l’ensemble de nos déclarations.
Visiblement le vent a tourné… Mais pourtant le projet de Rani Assaf, dans sa dimension sportive et sa dimension économique qui sont nécessairement liees, était très clair depuis le début et il n’en a pas changé…
La majorité municipale se drapant d’un costume de super-héro assez ridicule, semble indiquer (mais tout n’est pas très clair encore concernant l’avenir du projet) qu’elle a bloqué le projet… il serait plus judicieux de dire qu’elle surfe sur l’air du temps.
C’est bien la majorité municipale qui par choix idéologique (privatisation, champ libre aux promoteurs immobiliers, vision très libérale de l’urbanisation de la ville…) a donné les clefs du camion à un investisseur qui n’a jamais caché son modèle.
Aujourd’hui, c’est donc le grand chaos. Et de nombreuses questions se posent sur l’avenir du stade et du club.
La ville nous a toujours dit que le stade ne pouvait être rénové, visiblement elle a menti et il va falloir le faire. En même temps que se construit la nouvelle halle des Sports censée remplacer les Costieres…. Quant à Rani Assaf, nul ne connaît aujourd’hui ses intentions et on peut encore être inquiet pour l’avenir du club.
A la satisfaction provoquée par l’avis de la CNAC se mêle toujours ce sentiment de colère provoquée par un tel gâchis sportif, financier et politique.